27 octobre 2019 au 1 novembre 2019


Lieu: Université Laval

Détails supplémentaires

L'École d'automne sur l'Union européenne est organisée par la Chaire Jean Monnet en intégration européenne de l’Université Laval, en collaboration avec le Cercle Europe (Faculté de droit - ESEI) et avec le Centre de Recherche et de Documentation Européennes et Internationales (CRDEI) de l’Université de Bordeaux.

La 8e édition de l’École d’automne sur l’Union européenne a lieu du 27 octobre au 1er novembre 2019 et est dispensée par pas moins d’une vingtaine d’experts internationaux (programme à venir). Elle conduit à une attestation et est ouverte à tous, sans exigence préalable ou prérequis.

Les étudiants qui sont inscrits à l’École d’automne ont la possibilité de se voir créditer la formation dans le cadre du cours DRT-7016 Sujet avancé en droit (3 crédits). Les frais habituels rattachés aux crédits de cours seront facturés sur la facture des droits de scolarité émise par l'Université Laval pour la session d'automne 2019. Les participants devront également réussir une évaluation à la fin de la formation.

L'inscription à l’École d’automne peut se faire en tout temps durant la session, jusqu’au jeudi 24 octobre 2019.

Un tarif préférentiel de 325 $ pour les frais de participation est offert aux étudiants jusqu’au lundi 16 septembre 2019.

 

Thématique 2019 : L’UE et les espaces d’intégration régionale – enjeux commerciaux et au-delà

L’Union européenne, depuis plusieurs années, multiplie les accords de commerce avec des États tiers. Par ce mouvement, initié dès les années 60, elle participe à une tendance globale de libéralisation des échanges. Les années 90 ont été témoins de la multiplication des accords régionaux, visant à favoriser le commerce et les échanges à travers le monde (projet de zone de libre-échange des Amériques, Communautés africaines, MERCOSUR, et ASEAN). Ces processus d’intégration régionale, sans être comparables par leur raison d’être ou leur fonctionnement au processus d’intégration européenne, partagent néanmoins un même objectif : celui de développer et d’encourager les échanges commerciaux.

L’UE, acteur majeur de cette tendance, favorise et encourage ces accords en les multipliant. Répondant d’abord à des enjeux commerciaux immédiats, les accords conclus par l’UE dépassent en réalité la sphère commerciale. Ce sont donc désormais des accords dits “de nouvelle génération” qui sont ainsi négociés par l’UE, tel que l’AECG. Ces accords vont au-delà du strict libre-échange, en incluant notamment la coopération réglementaire, la libre-circulation des personnes, l’investissement, ou encore les questions liées à la protection et la promotion de l’environnement et des droits de la personne. 

Tout en redéfinissant ses accords avec les pays de la zone Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP) et en relançant les négociations pour un accord avec le MERCOSUR, l’UE a récemment conclu et négocie encore des accords bilatéraux avec le Canada, la Corée du Sud, Singapour, le Vietnam, le Japon, ou encore l’Australie et la Nouvelle-Zélande. De plus, bien que les négociations avec les États-Unis relatives au TTIP aient été suspendues, une nouvelle approche de ces dernières a été redéfinie.

Pour l’UE, ces accords sont d’une importance économique et commerciale majeure, mais ils représentent également un intérêt politique et stratégique de premier plan. Elle va ainsi envisager ceux-ci dans le cadre d’un partenariat stratégique plus large, incluant la réaffirmation de valeurs communes et la collaboration du ou des partenaires dans des domaines sensibles pour elle (immigration, environnement, terrorisme, changements climatiques, etc).

À l’occasion de cette 8e édition de l’École d’automne sur l’Union européenne, les organisateurs invitent une vingtaine d’experts internationaux à partager leurs analyses quant aux actions et aux politiques menées par l’Union européenne en matière de commerce sur la scène internationale. Après avoir examiné les différents processus d’intégration, seront analysés les enjeux que ceux-ci représentent pour l’UE et les relations qu’elle développe avec les États de ces zones géographiques. Seront ainsi envisagées les relations avec les États nord-américains, les États d’Asie, ceux de la zone Afrique-Caraïbe-Pacifique, et les relations qu’elle tente de développer avec le MERCOSUR et l’Union économique eurasiatique. 

L'École se conclura par un colloque international, « Les Ateliers Schuman : L’Union européenne et l’Amérique du Nord à l’heure de la route de la soie » qui permettra d’examiner les intérêts convergents et/ou divergents de ces protagonistes face à la position qu’entend occuper la Chine, et son impact potentiel sur leurs relations et leurs actions.

Information :  ChaireJeanMonnet@fd.ulaval.ca